Réseaux de chaleur : bons pour la planète !
En 2018, le ministère de la Transition écologique a lancé un Plan de libération des énergies renouvelables avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Un groupe de travail « chaleur et froid renouvelable » réunissant des acteurs de la filière a permis d’identifier les freins au développement des réseaux et a proposé un plan de 25 actions concrètes.
En quoi les réseaux de chaleur contribuent-ils à la transition énergétique
En France, la production de chaleur représente la moitié des consommations d’énergie. Elle repose encore principalement sur les énergies fossiles (pétrole ou gaz naturel). Les réseaux de chaleur permettent de valoriser des ressources variées comme :
• la chaleur fatale, récupérée par exemple lors de l’incinération de déchets,
• l’énergie du sol et du sous-sol avec la géothermie,
• la chaleur générée par les unités de méthanisation,
• l’énergie du soleil avec l’utilisation de panneaux solaires,
• les ressources forestières locales gérées durablement, dans le cadre de chaufferies biomasse.
Concrètement, qu’est-ce que ces mesures vont changer pour l’usager ?
En réalité, le plan d’actions proposé par le Ministère encourage et facilite le verdissement des réseaux de chaleur. De son côté, le consommateur sera mieux informé quant à ses consommations d’énergie avec un bilan deux fois par an à compter de novembre 2020. Les factures seront plus complètes. Elles préciseront le prix et la consommation réelle, les combustibles utilisés et les émissions de gaz à effet de serre correspondantes, la comparaison de la situation actuelle avec celle de l’année précédente, la comparaison avec la consommation moyenne d’un utilisateur de même catégorie ou encore les coordonnées d’associations de consommateurs ou d’agences de l’énergie. Objectif d’ici à 2022 : une meilleure information aux usagers et une protection garantie.